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Aspects épidémiologiques et thérapeutiques de l´insuffisance cardiaque au Service de Cardiologie du CHU de Kati

Aspects épidémiologiques et thérapeutiques de l´insuffisance cardiaque au Service de Cardiologie du CHU de Kati

Epidemiological and therapeutic features of heart failure in the Department of Cardiology of the Teaching Hospital of Kati

Coumba Thiam Doumbia1,&, Asmaou Keita Maiga2, Daouda Fofana2, Boubacar Sonfo1, Souleymane Diallo2, Sanoussy Daffe2, Abdoul Wahab Terra2, Salimata Sidibé2, Samba Sidibe3, Massama Konate4, Hamidou Oumar Bâ5, Youssouf Camara1, Massama Camara1, Zoumana Sangare1, Ichaka Menta5, Mamadou Bocary Diarra2

 

1Service de Cardiologie, CHU de Kati, Kati, Mali, 2Service de Cardiologie, CHU Mère-Enfant Le Luxembourg, Bamako, Mali, 3Service de Cardiologie, Centre Hospitalier Universitaire (CHU) du Point G, Bamako, Mali, 4Service de Médecine, Hôpital du Mali, Bamako, Mali, 5Service de Cardiologie, CHU Gabriel Touré, Bamako, Mali

 

 

&Auteur correspondant
Coumba Thiam Doumbia, Service de Cardiologie, CHU de Kati, Kati, Mali

 

 

Résumé

L´insuffisance cardiaque est une pathologie fréquente au sein de notre population. Son incidence n´a cessé de croître dans nos pays en voie de développement. Il s´agit de décrire les aspects épidémiologiques, thérapeutiques, et de déterminer les facteurs influençant l´observance thérapeutique des patients suivis pour insuffisance cardiaque dans le Service de Cardiologie du CHU de Kati. Il s´agit d´une étude transversale descriptive, concernant tous les patients admis en hospitalisation ou suivis en ambulatoire dans le service pour insuffisance cardiaque, de janvier à avril 2018. Au total 93 cas ont été inclus, le sexe masculin a été prédominant (52 cas) soit un sex ratio de 1,26. La tranche d´âge (60 - 74 ans) a été la plus représentée 30,1% des cas. Les ménagères ont représenté 25,8% de l´échantillon, plus de la moitié des patients (68,8%) n´ont pas eu de subvention de leur prise en charge. L´écart de régime a été la principale cause de décompensation (34,4%), les raisons économiques étaient le principal motif de rupture thérapeutique (40,6%). Les diurétiques (91,30%) ont été les plus prescrits. Le coût global moyen d´hospitalisation a été de 203 289 francs CFA. L´insuffisance cardiaque constitue une affection fréquente en pratique cardiologique au Mali, le diagnostic doit être précoce pour mettre en œuvre les thérapeutiques efficaces, avec des coûts raisonnables et accessibles au cas par cas.


Heart failure is common in our population. Its incidence is increasing in our developing country. The purpose of this study is to describe the epidemiological and therapeutic features as well as to determine factors influencing therapeutic compliance of patients treated for heart failure in the Department of Cardiology of the Kati University Hospital Centre. We conducted a cross-sectional, descriptive study of all patients admitted to hospital or followed up on an ambulatory basis in the Heart Failure Service from January to April 2018. A total of 93 patients were included in the study, with a male predominance (52 cases), either a sex ratio of 1.26. The age group 60-74 years was the most represented (30.1% of cases). Housewives accounted for 25.8% of the sample, more than half of patients (68.8%) didn´t receive subsidy. Diet deviation was the leading cause of decompensation (34.4%), economic factors were the main reason for treatment discontinuation (40.6%). Diuretics (91.30%) were the most prescribed therapy. The overall average cost of hospital stay was 203 289 CFA francs. Heart failure is commonly encountered in cardiology practice in Mali. Early diagnosis is essential to implement effective therapeutic treatments with reasonable and affordable costs on a case by case basis.

Key words: Heart failure, therapeutic, University Hospital Centre, Kati

 

 

Introduction    Down

L´insuffisance cardiaque est une pathologie fréquente dont la prévalence en Europe a été estimée entre 2 et 3% par la société européenne de cardiologie. Et une létalité intra-hospitalière à 8,3% en 2009, par l´observatoire français de l´insuffisance cardiaque (IC) [1, 2]. Pour les personnes de plus de 65 ans, cette prévalence est 7 fois plus élevée [2]. Son incidence n´a cessé de croître dans les pays en développement, proportionnellement à l´amélioration des conditions socio-économiques des populations. Elle touche aussi bien une population âgée et souvent porteuse de comorbidités que les enfants et les femmes en âge de procréer. L´histoire naturelle des patients insuffisants cardiaques est marquée par de nombreuses hospitalisations, consécutives à des décompensations cardiaques. C´est pourquoi le suivi des patients insuffisants cardiaques chroniques doit être régulier, mettant le médecin cardiologue au centre du système des soins pour détecter d´éventuelles poussées d´IC. La prise en charge de l´insuffisance cardiaque et la présence de comorbidités représentent un poids financier pour la famille, dans les pays en voie de développement, pesant lourdement sur les économies familiales et nationales. En Afrique, le taux d´admission pour IC est compris entre 3 et 7% et concerne des séries hospitalières, avec une mortalité estimée à 20% [3-5]. Le Mali est un pays étendu sur une superficie de 1,24 million de km2 pour 20 252 586. Habitants, aux infrastructures sommaires, avec très peu de médecins spécialistes. Comme toutes les grandes villes, la plupart des spécialistes est concentrée dans les centres urbains, d´où le diagnostic et la prise en charge de ces affections est rendu difficile. En 2002, dans le Service de Cardiologie de l´Hôpital du Point G, l´IC a représenté 41,3% des hospitalisations et concerne surtout les sujets âgés [3]. Une meilleure connaissance des aspects épidémiologiques, thérapeutiques et évolutifs de l´IC permettra de prévenir et d´améliorer la prise en charge de la maladie. Le but de ce travail était de décrire les aspects épidémiologiques, thérapeutiques et le coût financier de la prise en charge de l´insuffisance cardiaque au CHU de Kati.

 

 

Méthodes Up    Down

Il s´agit d´une étude transversale descriptive, concernant tous les patients admis en hospitalisation ou suivis en ambulatoire dans le service pour insuffisance cardiaque. Cette étude a concerné tous les patients dont les dossiers médicaux étaient complets, s´agissant des données cliniques et les examens complémentaires. L´étude s´est déroulée de janvier 2018 à avril 2018 dans le Service de Cardiologie du CHU de Kati. Les variables suivantes ont été étudiées : les données sociodémographiques (âge, sexe, profession), l´observance thérapeutique. Le niveau de revenus mensuels des patients (répartition en quatre classes différentes) : 1) pas de revenus ; 2) revenus faibles : < 100 000 franc de la communauté financière africaine (F CFA) par mois ; 3) revenus moyens : entre 100 000 et 199 999 F CFA par mois ; 4) revenus élevés : ≥ 200 000 f CFA par mois. Les données ont été recueillies à l´aide de questionnaires sur la base des dossiers médicaux, au lit des patients, puis des examens de suivi-contrôle. Elles ont été saisies et analysées à l´aide des logiciels Microsoft Office Word 2007, Access 2007 et SPESS version 12. Le test de khi-deux de Pearson a été utilisé pour la comparaison des variables qualitatives et le test de Yates s'il y'a lieu. Pour les effectifs inférieurs à 5, nous avons utilisé le test de Fisher. Les différences constatées ont été considérées comme significatives pour un p < 0,05 avec un intervalle de confiance à 95%.

 

 

Résultats Up    Down

Au total, 93 cas ont été inclus, soit 52 hommes et 41 femmes. La tranche d´âge allant de 60 ans à 74 ans a été la plus représentée 30,1% des cas (Tableau 1). Les ménagères ont représenté 25,8% de l´échantillon (Figure 1). Un peu plus de soixante-huit pourcent (68,8%) des patients n´ont pas eu de subvention de leur prise en charge et ont supporté eux-mêmes les frais liés à leur prise en charge (Tableau 2). L´écart de régime et la rupture du traitement, suivis des infections et des troubles du rythme cardiaque ont représenté les principales causes de décompensation, avec des taux respectifs de 34,4%, de 11,5% et de 9,2% (Figure 2). Il a été noté une inobservance thérapeutique dans 34,4% des cas, soit le tiers de la population d´étude (Tableau 3). Les diurétiques de l´anse ont été les plus prescrits, dans des proportions de (91,30%), suivi des IEC (82,61%) et les antiagrégants plaquettaires (69,57%) (Figure 3). La durée minimale d´une hospitalisation a été de 2 jours et la maximale de 66 jours, avec une moyenne de 10,96 jours. Le coût moyen du traitement mensuel a été de 12 619 francs CFA avec un minimum de 1 450 francs CFA et un maximum de 36 355 francs CFA. Le coût moyen total estimé des médicaments pendant une hospitalisation a été de 70 991 francs CFA, avec un minimum de 17 680 francs CFA et un maximum de 79 205 francs CFA. Concernant les examens complémentaires, leur coût moyen était de 46 248 francs CFA, avec un plafond de 146 130 francs CFA. Enfin le coût global d´une hospitalisation a été de 203 289 francs CFA, avec un minimum de 62 795 francs CFA et un maximum de 486 205 francs CFA (Tableau 4).

 

 

Discussion Up    Down

Il s´agit d´une étude transversale, descriptive déroulée de janvier 2018 à avril 2018. L´échantillon s´est caractérisé de 41 femmes et 52 hommes, avec un sex ratio de 1,26 en faveur des hommes. Ces résultats seraient comparables à ceux de Kulas et al. et Benyass et al. qui ont trouvé respectivement un sex ratio de 1,44 et 1,03 [4, 6]. Par contre, ils seraient contraires à ceux de Mouhamed qui a trouvé un sex ratio de 1,28 en faveur des femmes [7]. La tranche d´âge (60 - 74 ans) a été la plus représentée avec un âge moyen de 49,6 ans. Nos résultats ont été inférieurs à ceux de plusieurs études africaines, selon lesquelles l´âge moyen est compris entre 50 et 60 ans [5, 6, 8, 9]. Seul Niakara et al. a retrouvé un âge moyen de 70,4 ans [7]. L´âge moyen a été globalement inferieur à l´âge moyen en France, qui est estimé à 79 ans [9]. Ces différences d´âge avec l´Europe pourraient s´expliquer par les progrès réalisés dans ces pays, notamment dans l´amélioration de la prise en charge des patients en IC et au réseau de soins multidisciplinaires mis en place avec une large part accordée à l´éducation thérapeutique [10]. Les ménagères et les personnes âgées ont été les plus touchées, généralement se sont les couches les plus vulnérables et exposées aux facteurs de risques cardiovasculaires, ce qui explique leur prédominance dans l´étude. Malgré la présence des services d´assurance sanitaire, 68,8% des patients n´étaient pas assurés, seulement 31,2% des patients ont été bénéficiaires d´une assurance sociale, ce taux semble identique à celui de Baragou, où 30% des patients disposent d´une attestation de prise en charge [11]. Une extension de la couverture santé pour l´accès aux soins de la population pourrait améliorer le dépistage précoce et réduire le nombre d´hospitalisations, dont les coûts restent élevés. L´écart de régime et de traitement ont représenté la principale cause de décompensation pour 34,4% des cas, suivi des infections (11,5%). Si l´écart de régime a été un problème d´habitude alimentaire, l´arrêt du traitement était dû à plusieurs causes.

Par contre, les infections parasitaires et infectieuses, de par leurs conséquences, ont joué un rôle important dans la décompensation des patients stables. Le diurétique de l´anse a été la molécule la plus prescrite (91,30%), ceci est dû au stade clinique de la maladie avec une rétention hydro sodée. Benyass et al. N´Guissan et al. Coulibaly et al. ont confirmé la prescription des diurétiques de l´anse à la quasi-totalité des patients [6, 12, 13]. Les inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) ont été prescrits chez 82,61% de nos patients ; résultat presqu´identique à celui de N´Guissan qui a noté un taux de 81% [12]. Un taux inférieur (69%) a été retrouvé dans l´étude de Coulibaly en RCI, malgré leurs effets bénéfiques [13]. Ces deux médicaments (diurétique de l´anse et IEC) ont été les plus prescrits également dans l´étude marocaine [6]. L´observance thérapeutique n´a pas été effective chez 34,4% des cas, ce taux est inférieur à celui de Yayehd, qui a retrouvé un taux 74,14% de non observance au traitement médicamenteux [14]. Notre méthodologie et la définition des cas de non observance, pourraient expliquer ces écarts. La durée moyenne d´hospitalisation a été de 10,96 jours. Baragou et al. dans son étude au Togo a rapporté une durée moyenne de 7,2 jours [11]. Cette durée plus longue dans notre étude pourrait s´expliquer par la prise en charge d´autres pathologies sous-jacentes. Le coût moyen du traitement mensuel a été de 12 619 FCFA. Cette différence était liée au choix entre le traitement par des spécialités ou celui utilisant des génériques de marque, en fonction du revenu des patients et les habitudes des prescripteurs. Le coût moyen total des médicaments pendant une hospitalisation a été estimé à 70 991 FCFA. Cette différence est liée à la spécificité du Service de Cardiologie de Kati, qui a la particularité de faire appel à d´autres spécialistes pour la prise en charge des comorbidités. Nous pensons que ces différentes sollicitudes doivent s´intégrer dans une prise en charge globale, afin de minimiser le coût de la prise en charge de l´IC et/ou de ses complications. Enfin, le coût global moyen d´une hospitalisation a été de 203 289 FCFA. Ce coût se rapproche de celui de l´étude de Baragou, où le coût moyen direct d´une hospitalisation a été de 223 559 FCFA, pour une durée moyenne d´hospitalisation de 7,2 jours [11]. Ce qui a représenté 5,8 fois le SMIG au Mali en 2018. Quant à Gombet, le coût moyen d´une prise en charge pour IC dans le contexte d´urgence s´est élevé à 81 900 FCFA, pour une durée moyenne de 45,5 heures [15]. Il aurait été souhaitable de réfléchir à des mécanismes de prise en charge ou des alternatives aux hospitalisations prolongées, afin de réduire les charges. Le fait d´être pris en charge par un régime de sécurité sociale n´a pas autorisé des hospitalisations de confort pour « les sans revenus ».

 

 

Conclusion Up    Down

L´insuffisance cardiaque constitue une affection fréquemment rencontrée en pratique cardiologique au Mali. Sa prévalence augmente en raison du vieillissement de la population, mais aussi d´une mauvaise prise en charge des cardiopathies sous-jacentes, le diagnostic doit être précoce, pour mettre en œuvre les thérapeutiques efficaces, avec des couts raisonnables et accessibles.

Etat des connaissances sur le sujet

  • C´est une pathologie qui affecte surtout les personnes âgées ;
  • La dyspnée, la tachycardie, l´œdème des membres inférieurs constituent les principaux signes cliniques ;
  • Les diurétiques, les inhibiteurs des enzymes de conversion de l´angiotensine et le beta-bloquante constituent la base du traitement de l´insuffisance cardiaque.

Contribution de notre étude à la connaissance

  • Les informations sur les couches sociales les plus vulnérables ;
  • L´importance du rôle des services de sécurité sociale sur la prise en charge ;
  • Les informations sur le coût de la prise en charge de l´insuffisance. Les informations sur la cause de la non observance thérapeutique.

 

 

Conflits d'intérêts Up    Down

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d´intérêts.

 

 

Contributions des auteurs Up    Down

Tous les auteurs ont participé à ce travail. Tous ont lu et approuvé la version finale du manuscrit.

 

 

Tableaux et figures Up    Down

Tableau 1 : répartition selon l´âge

Tableau 2 : répartition selon le type de prise en charge

Tableau 3 : répartition selon l´observance thérapeutique

Tableau 4 : répartition selon le coût de la prise en charge

Figure 1 : répartition selon la profession

Figure 2 : répartition selon le contexte de découverte

Figure 3 : distribution des prescriptions médicamenteuses

 

 

Références Up    Down

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