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Apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies: à propos de 150 cas au Centre Médical et Conseil en Santé de Kipé Conakry (Guinée) de Mars 2022 à Mars 2024

Apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies: à propos de 150 cas au Centre Médical et Conseil en Santé de Kipé Conakry (Guinée) de Mars 2022 à Mars 2024

Contribution of bone marrow aspiration (Myelogram) to the diagnosis of hematologic disorders: a study of 150 Cases at the Health and Counseling Center of Kipé, Conakry (Guinea) from March 2022 to March 2024

Abdoul Goudoussy Diallo1,&, Mahamat Bahar Moustapha1, Kouehion Paul2, Mohamed Diallo3, Thierno Hamidou Balde1, Mamoudou Kourouma1

 

1Service d'Hématologie Clinique CHU Ignace Deen, Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, Conakry, Guinée, 2Service d'Immuno-Hématologie CHU Cocody, Université Felix Houphouët Bouagny d'Abidjan, Abidjan, Côte d'Ivoire, 3Service de Medecine Interne, Hopital Nianankoro Fomba de Ségou, Ségou, Mali

 

 

&Auteur correspondant
Abdoul Goudoussy Diallo, Service d'Hématologie Clinique CHU Ignace Deen, Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, Conakry, Guinée

 

 

Résumé

Le myélogramme est un examen cytologique, permettant l'analyse qualitative et quantitative des cellules appartenant au compartiment des précurseurs médullaires hématopoïétiques. Lorsqu'on constate des anomalies à l'hémogramme, le myélogramme permet de confirmer ou d'orienter l'étiologie de ces anomalies, d'où l'intérêt de notre étude qui avait pour objectif d'étudier la contribution du myélogramme au diagnostic des hémopathies au laboratoire du Centre Médical et Conseil en Santé de Kipé Conakry (Guinée) (CEMECO). Il s'agissait d'une étude rétrospective réalisée de façon exhaustive portant sur une série représentative de 150 patients colligés sur une période de 2 ans, s'étalant de Mars 2022 à Mars 2024, au laboratoire d'hématologie du Centre Médical et Conseil en Santé (CEMECO). L'analyse statistique des données a été faite à l'aide du logiciel EPI INFO 7 version 7.1.5.0. Nous avons effectué 150 myélogrammes en 2 ans. Le sexe masculin représentait 54,31% soit un sex-ratio de 1,18. L'âge moyen des patients était de 41 ans, avec des extrêmes d'âge de 9 ans à 71 ans. Nos résultats étaient pathologiques dans 77,3% des cas. Les principales pathologies diagnostiquées étaient les myélomes multiples 38%, les leucémies aiguës 23%, les anémies mégaloblastiques 13%, les syndromes myélodysplasiques 10%, les aplasies médullaires 6%, les plasmocytoses réactionnelles 4%, les leucémies myéloïdes chroniques 3% et les thrombocytopénies centrale 2%. Il ressort de notre étude que le myélome multiple est la plus fréquente des hémopathies diagnostiquées par le myélogramme au laboratoire d'hématologie du Centre Médical et Conseil en Santé de Kipé Conakry (Guinée) (CEMECO) suivie de la leucémie aiguë.


The myelogram is a cytological examination that allows for the qualitative and quantitative analysis of cells belonging to the hematopoietic bone marrow precursor compartment. When abnormalities are detected on the complete blood count (CBC), the myelogram helps confirm or guide the etiological diagnosis of these abnormalities. The purpose of this study was to evaluate the diagnostic contribution of the myelogram in identifying hematologic diseases at the hematology laboratory of the Health and Counseling Center of Kipé, Conakry (Guinea) (CEMECO). We conducted a retrospective, comprehensive study on a representative series of 150 patients over a 2-year period, from March 2022 to March 2024, at the hematology laboratory of CEMECO. Statistical analysis was performed using Epi Info version 7.1.5.0. A total of 150 myelograms were performed over the 2 years. Males accounted for 54.31% of cases, with a sex ratio of 1.18. The mean age of patients was 41 years, ranging from 9 to 71 years. Abnormal results were found in 77.3% of cases. The main diagnosed conditions were: multiple myeloma (38%), acute leukemias (23%), megaloblastic anemias (13%), myelodysplastic syndromes (10%), bone marrow aplasia (6%), reactive plasmacytosis (4%), chronic myeloid leukemia (3%), and central thrombocytopenia (2%). Our study shows that multiple myeloma is the most common hematologic malignancy identified through myelogram at the hematology laboratory of the Health and Counseling Center of KipĂ©, Conakry (Guinea), followed by acute leukemia.

Key words: Myelogram, hematologic disorders, diagnosis, bone marrow examination

 

 

Introduction    Down

Le myélogramme est un examen cytologique, permettant l'analyse qualitative et quantitative des cellules appartenant au compartiment des précurseurs médullaires hématopoïétiques [1]. En 2012, le nombre de nouveaux cas d'hémopathies malignes en France métropolitaine était estimé à 35 000 (19 400 chez l'homme et 15 600 chez la femme) [2]. Des études parcellaires faites au niveau des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) révèlent que l'incidence et la prévalence des hémopathies augmentent. Au Cameroun, une étude réalisée en 2014 montrait une prévalence des hémopathies malignes à 10,4% [3]. Une autre étude réalisée par Nikièma M et al. au CHU Yalgado Ouédraogo en 2017 a notifié 175 cas [4]. En 2009 N'dhatz et al. trouvaient une prévalence de 9,11% avec une incidence globale de 53,36 nouveaux cas par an [5]. En Guinée, la rareté d'étude antérieure concernant l'apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies a motivé le choix de ce travail. L'hémogramme est un examen important car il oriente le diagnostic des hémopathies. Lorsqu'on constate des anomalies à l'hémogramme, le myélogramme permet de confirmer ou d'orienter l'étiologie de ces anomalies, d'où l'intérêt de notre étude qui avait pour objectif d'étudier la contribution du myélogramme au diagnostic des hémopathies au laboratoire du Centre Médical et Conseil en Santé de Kipé Conakry (Guinée) (CEMECO).

 

 

Méthodes Up    Down

Conception de l'étude: les myélogrammes ont été réalisés dans le laboratoire d'hématologie du Centre Médical et Conseil en Santé de Kipé Conakry (Guinée).

Type et période d'étude: il s'agissait d'une étude rétrospective réalisée de façon exhaustive portant sur une série représentative de 150 patients colligés sur une période de 2 ans, s'étalant de Mars 2022 à Mars 2024.

Population d'étude: notre étude s'est basée sur l'analyse des demandes de myélogramme reçues au laboratoire d'hématologie.

Critères d'inclusion et d'exclusion: ont été inclus dans l'étude les patients ayant réalisés un myélogramme au Centre Médical et Conseil en Santé de Kipé Conakry (Guinée) de Mars 2022 à Mars 2024, et ont été exclu les bilans d'extension et les affections médullaires non hématologiques.

Matériels et méthodes: à chaque patient, était affecté un numéro sur le registre. Sur le registre étaient notés les renseignements suivants: nom, prénom, âge, sexe, service, indications, lieu de ponction, dureté de l'os, examen clinique, diagnostic et contact téléphonique. Les ponctions ont été faites à l'aide d'un trocart de Mallarmé soit au niveau du sternum chez l'adulte, soit au niveau de l'épine iliaque antéro-supérieure ou postéro-supérieure chez l'enfant. Le suc médullaire était aspiré à l'aide d'une seringue de 10 cc et recueilli dans une boite de pétri. Des frottis médullaires ont ensuite été réalisés, colorés et puis séchés, et lus au microscope optique au faible et au fort grossissement. Sur toutes les lames de frottis médullaire et sanguin, étaient inscrites le prénom et nom du patient ainsi que la date de réalisation. Les résultats de myélogramme étaient enregistrés sur le registre et sur un ordinateur.

Collecte de données: le recueil des données a été réalisé à l'aide d'une fiche d'exploitation en excluant les bilans d'extension et les affections médullaires non hématologiques et la saisie des textes et tableaux a été faite sur le logiciel Word 2007 et Excel.

Analyse des données: l'analyse statistique des données a été faite à l'aide du logiciel EPI INFO 7 version 7.1.5.0.

 

 

Résultats Up    Down

Caractéristiques socio-démographiques

De Mars 2022 à Mars 2024, nous avons réalisés 150 myélogrammes au laboratoire du Centre Médical et Conseil en Santé de Kipé Conakry (Guinée) (CEMECO) soit en moyenne 75 myélogrammes par an. La tranche d'âge la plus touché était celle comprise entre (51-60 ans) 48 cas soit 41,4% (Tableau 1), l'âge moyen des patients était de 41 ans, avec des extrêmes d'âge de 9 à 71 ans. Le sexe masculin était le plus touché représentant 54,31% des cas soit un sex-ratio de 1,18, (Tableau 1).

Service et indication: cinquante-deux virgule cinq pourcent des myélogrammes ont été réalisés chez des patients hospitalisés dans différents services cliniques, principalement aux services d'hématologie cliniques des CHU d'Ignace Deen et Donka et quarante-sept virgule cinq pourcent ont été réalisés chez des patients non hospitalisés. Les demandes de myélogramme venant des services d'hématologie clinique étaient de 45,3%; il était le plus grand service prescripteur de myélogramme. L'hyperleucocytose était l'indication la plus fréquente, puis les douleurs osseuses, la pancytopénie, les adénopathies, représentant respectivement (21,5%, 19,3%, 11,5% et 11,1%) (Tableau 2).

Résultats du myélogramme

Le myélome multiple ou maladie de Kahler représentait la plus grande part des hémopathies (38%), suivis des leucémies aigües 23% et de l'anémie mégaloblastique 13%.

Résultats du myélogramme selon le caractère normale ou pathologique: 18% des patients avaient une moelle normale contre 77,3% de moelle pathologique.

Fréquence des différentes pathologies diagnostiquées au myélogramme: le myélome multiple ou maladie de Kahler représentait la plus grande part des hémopathies 38%, les leucémies aigües 23% viennent en deuxième position ensuite les anémies mégaloblastiques représentant 13% des hémopathies suivis des syndromes myélodysplasiques 10% des cas avec un âge moyen de 36 ans. La fréquence des aplasies médullaires était de 6%. Cependant la plasmocytose réactionnelle a été observée chez 4% des patients avec un âge moyen de 49 ans (Tableau 2).

 

 

Discussion Up    Down

Caractéristiques socio-démographiques

Le sexe masculin représentait 54,31% soit un sex-ratio de 1,18. L'âge moyen des patients était de 41 ans, avec des extrêmes d'âge de 9 à 71 ans. Nabil F. et al. trouvaient 53% de sexe féminin, un sex-ratio de 1,13 et un âge moyen de 50 ans, avec des extrêmes d'âge de 1 à 70 ans.

Fréquence du myélogramme et incidence des hémopathies

De Mars 2022 à Mars 2024, nous avons réalisés 150 myélogrammes au laboratoire du Centre Médical et Conseil en Santé de Kipé Conakry (Guinée) (CEMECO) soit en moyenne 75 myélogrammes par an. Notre fréquence est inférieure à celle trouvée par Ouattara et al. en 2000 au CHU de Treichville [6] et Diop et al. [7] au CHU de Dakar en 2004 qui avaient enregistrés respectivement 275 et 111 myélogrammes par an. Par ailleurs elle est supérieure à celles trouvées par Nacoulma et al. en 2005 au CHU Yalgado Ouédraogo qui étaient de 70 myélogrammes par an [8]. Le recrutement annuel des hémopathies malignes était de 43,5 cas dans notre étude contre 37,6 cas retrouvés par Nikièma M et al. [4] en 2017 au CHU Yalgado Ouédraogo et 23,6 cas retrouvés par Koulidiati et al. [9] en 2015 à Ouagadougou. Nous avons répertorié 11 principales indications du myélogramme normale dans notre étude : ce sont les indications classiques du myélogramme. Ouattara et al. [6], Hugard et al. [10] ont trouvé des résultats semblables. Dix-huit pourcent (18%) de nos résultats, sont revenus normaux. Ceci peut être expliqué par l'absence d'atteinte centrale.

Services et indications

Un peu plus de cinquante-deux pourcent (52,5%) cent des myélogrammes ont été réalisés chez des patients hospitalisés dans différents services cliniques, principalement aux services d'hématologie cliniques des CHU d'Ignace Deen et Donka et un peu plus quarante-sept (47,5%) ont été réalisés chez des patients non hospitalisés. Les demandes de myélogramme venant des services d'hématologie clinique étaient de 45,3% ; il était le plus grand service prescripteur de myélogramme. Nikièma et al. [4] a retrouvé une prédominance des demandes de myélogramme provenant du service de médecine interne 22,3 cas. Les anomalies de l'hémogramme ont représenté la première indication de prescription du myélogramme dans notre étude avec 69,7%. Les études de Ouattara S. et al. [6] et de Hugard et al. [10] en 2000 ont abouti au même résultat concernant les anomalies de l'hémogramme classées en première ligne dans 70,36% des cas. L'hémogramme demeure le premier examen d'urgence couramment demandé et qui oriente le médecin.

Résultats du myélogramme

Le myélome multiple ou Maladie de Kahler représentait la plus grande part des hémopathies (38%). Nikièma et al. [4] ont retrouvé une prévalence du myélome multiple de 8,6% en 2017 au CHY de Yalgado Ouédraogo. L'âge moyen dans notre série était de 41 ans. Le myélome multiple est généralement une pathologie du 3e âge. Les leucémies aigües représentaient 27% avec un âge moyen de 22 ans. Nikièma et al. [4] trouvaient 18,2% avec un âge moyen de 22,4 ans. Les leucémies aigües se rencontrent plus dans la population jeune. La Guinée caractérisée par sa forte croissance démographique a une population majoritairement jeune. Dans notre étude, les anémies mégaloblastiques représentaient 13% des hémopathies. Nos résultats sont proches de ceux de Diop S et al. [7] en 2004 qui ont rapporté 18% au Sénégal et sont légèrement supérieur à ceux de Nikièma et al. [4] qui ont trouvé 9,8%. Certaines habitudes culinaires anciennes notamment une cuisson totale des aliments dénaturent la vitamine B9 qui est thermolabile. L'augmentation du taux des femmes suivies en consultation prénatale a aussi fait baisser les carences vitaminiques en B9 du fait de la supplémentation systématique en acide folique chez les femmes enceintes. Les syndromes myélodysplasiques ont représenté 10% des cas avec un âge moyen de 36 ans. Ce résultat est proche de ceux de Nikièma et al. [4] qui rapportaient 11,4% de cas avec 36,3 ans comme âge moyen en 2017.

La fréquence des aplasies médullaires dans notre étude était de 6%. Nikièma M et al. [4] trouvaient approximativement le même résultat en 2017 au CHU Yalgado Ouédraogo (6,8%) et était supérieure à ceux trouvés en Côte d'Ivoire par Ouattara S et al. [6] qui était de 3,6% mais inférieure à celle retrouvée dans l'étude de Diop et al. [7] à Dakar qui était de 7,6%. Une étude réalisée en Côte d'Ivoire par Tolo-Diebkile et al. [11] en 2009 rapportaient que les aplasies médullaires avaient une étiologie post hépatique dans 8,8% des cas. En effet la Guinée appartient également à la zone de haute endémicité pour les hépatites virales. La plasmocytose réactionnelle a été observée chez 4% des patients avec un âge moyen de 49 ans. Nikièma M et al. [4] ont rapportés 3% dans leurs études.

La leucémie myéloïde chronique (LMC) est la plus fréquente des syndromes myéloprolifératifs chroniques selon la littérature. Dans notre étude, nous avons recensé 4 cas de LMC soit 3%. Nos résultats sont legèrement inférieurs à ceux de Nikièma et al. [4] qui étaient 3,4% et supérieurs à ceux trouvés en France entre 1997-2004 qui étaient de 2,3% [12]. Le myélogramme est indiqué pour le diagnostic de la LMC seulement en phase d'acutisation. D'autres examens spécifiques comme le caryotype, la fluorescence in situ hybridation (FISH ) et la biologie moléculaire non disponible encore chez nous sont recommandés pour le diagnostic et le suivi de la LMC. Nous avons recensé 2 cas de thrombopénie centrale soit 2% des hémopathies de notre série. Au Burkina en 2017 Nikièma M et al. [4] rapportaient 0,6% de thrombopénie centrale dans leur série.

 

 

Conclusion Up    Down

Le myélogramme permet de confirmer ou d'infirmer le diagnostic des hémopathies malignes. Il ressort de notre étude que le myélome multiple occupe la deuxième place des hémopathies diagnostiquées par le myélogramme au laboratoire d'hématologie du Centre Médical et Conseil en Santé de Kipé Conakry (Guinée) (CEMECO). Le myélogramme permet également de suspecter ou d'orienter le diagnostic vers certaines pathologies comme la leucémie aiguë, l'aplasie médullaire, les syndromes myélodysplasiques et les anémies mégaloblastiques. La mise en place d'examens supplémentaires comme l'immunophénotypage, la cytogénétique et la biologie moléculaire contribuerait à classer les leucémies aigues et chroniques selon l'OMS et à améliorer leur prise en charge.

Etat des connaissances sur le sujet

  • En Guinée, nous n'avons pas trouvé d'étude antérieure concernant l'apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies. Cependant des études parcellaires menées dans certains pays africains révèle une prévalence élevée des hémopathies;
  • En 2009 N'dhatz et al. trouvaient une prévalence de 9,11% avec une incidence globale de 53, 36 nouveaux cas par an en Cote d'Ivoire [5];
  • Au Cameroun, une étude réalisée en 2014 montrait une prévalence des hémopathies malignes à 10,4% [3].

Contribution de notre étude à la connaissance

  • L'étude a montré la pertinence de l'hémogramme dans l'établissement du diagnostic précoce des hémopathies malignes pour l'établissement d'une prise en charge rapide des patients.

 

 

Conflits d'intérêts Up    Down

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêts.

 

 

Contributions des auteurs Up    Down

Tous les auteurs ont participé à l'élaboration de l'article. Ils déclarent tous avoir lu et approuvé la version finale du manuscrit.

 

 

Tableaux et figures Up    Down

Tableau 1: caractéristiques socio-démographiques

Tableau 2: caractéristiques cliniques et biologiques

 

 

Références Up    Down

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